Elle permet de détecter, via l’évaluation de mouvements oculaires, certaines maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer et Parkinson.
« Pour la première fois, il est possible de décoder l’état neurologique d’une personne sans la soumettre à des tests longs et difficiles », s’enthousiasme Laurent Itti, chercheur à l’université de Californie du Sud (USC), aux Etats-Unis.
La démence – synonyme de neurodégénérescence en médecine –, touche actuellement 50 millions de personnes. Mais ces maladies pâtissent d’un faible taux de prise en charge, dû à un défaut de diagnostic. C’est ce problème que vise à résoudre le test Eyemove qui n’entraîne aucune douleur physique, s’effectue à domicile et permet de détecter les maladies neurodégénératives à un stade précoce, ralentissant leur développement.
Cependant, la jeune start-up se trouve confrontée à de nombreux blocages en Russie, où la médecine est particulièrement conservatrice et voit d’un mauvais œil l’intrusion des nouvelles technologies.
« En Russie, le monde médical s’est barricadé. Si je n’ai pas réussi à briser ce mur d’ici au mois de juin, je partirai à l’étranger », déplore Iantchnikov.